De bouche à oreille on apprend la naissance des enfants. Les tortionnaires de linges sont les premières levées à l’aube. Les amoureuses professionnelles sont les premières levées au crépuscule.
Et de bouche à oreille se répand par le monde le nom de l’enfant.
Mais le frigoriste de la morgue apprend toujours tout après tout le monde. [suite...]
Et de bouche à oreille se répand par le monde le nom de l’enfant.
Mais le frigoriste de la morgue apprend toujours tout après tout le monde. [suite...]
Elle attend son enfant
et j’attends la mort
Elle attend de moi un enfant
et je ne le sais pas encor
J’ai pourtant si longtemps
attendu l’amour
Nous étions allé ensemble
chez le spécialiste du cul
Le docteur a dit Des êtres tels que celui-ci
dans vingt ans au monde il n’en naîtra plus
L’avenir est plein d’espoir
La science aura vaincu
Ce docteur était bel homme
Elle ne m’aime plus
[suite...]
et j’attends la mort
Elle attend de moi un enfant
et je ne le sais pas encor
J’ai pourtant si longtemps
attendu l’amour
Nous étions allé ensemble
chez le spécialiste du cul
Le docteur a dit Des êtres tels que celui-ci
dans vingt ans au monde il n’en naîtra plus
L’avenir est plein d’espoir
La science aura vaincu
Ce docteur était bel homme
Elle ne m’aime plus
[suite...]
27 novembre 1991 - Je suis à nouveau bien seul, puisque Laurence m’a abandonné et que je ne tenais qu’à elle. Je vais bientôt découvrir l’Amérique (avec cinq cents ans de retard… dire l’état dans lequel je vais la trouver…) Oui tout cela est bien triste. Qui voudrait que je meure ?
Juste un effroi momentané. Hier j’étais tout content. Demain je redeviendrai mon imbécile heureux. Les gens ne peuvent pas me comprendre. S’ils me comprenaient ce serait leur fin. Peut-être. Les gens ne connaissent pas le pays où je vis. Pour eux il y fait trop froid pour vivre. [suite...]
Juste un effroi momentané. Hier j’étais tout content. Demain je redeviendrai mon imbécile heureux. Les gens ne peuvent pas me comprendre. S’ils me comprenaient ce serait leur fin. Peut-être. Les gens ne connaissent pas le pays où je vis. Pour eux il y fait trop froid pour vivre. [suite...]
Marie-Thérèse Ragout
ne veux pas devenir mon amour
Elle est belle comme le jour
Elle est conne comme tout
Ménagez les ménagères
Étagez les étagères
Avalez votre bouillie
et ravalez votre bouille
Chère amie Marie-Thérèse
Marie-Thérèse Ragout
qui me trouvez mal à l’aise
et pas du tout à votre goût
ne veux pas devenir mon amour
Elle est belle comme le jour
Elle est conne comme tout
Ménagez les ménagères
Étagez les étagères
Avalez votre bouillie
et ravalez votre bouille
Chère amie Marie-Thérèse
Marie-Thérèse Ragout
qui me trouvez mal à l’aise
et pas du tout à votre goût
Mise en ligne : dimanche 1 décembre 2013, 11:59
Classé dans : 1989 | Le malétant
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Entre la terre et moi dans la chambre où nous dormions
dans la chambre où avait été créé le monde pour moi
et où nous dormions
mes deux sœurs nos deux vieux et moi
Entre la terre battue et moi
pas grand chose mais
tout de même
une couche de balatum
Une espèce de tapis en plastoque
entre la terre et moi
pas grand chose
une couche de balatum
Pas grand chose cependant
je n’ai jamais réussi à l’enlever
à déshabiller mon corps de sa
cape de balatum
dans la chambre où avait été créé le monde pour moi
et où nous dormions
mes deux sœurs nos deux vieux et moi
Entre la terre battue et moi
pas grand chose mais
tout de même
une couche de balatum
Une espèce de tapis en plastoque
entre la terre et moi
pas grand chose
une couche de balatum
Pas grand chose cependant
je n’ai jamais réussi à l’enlever
à déshabiller mon corps de sa
cape de balatum
Mise en ligne : vendredi 15 novembre 2013, 18:27
Classé dans : 2001 | Héritage des P
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Mise en ligne : dimanche 29 septembre 2013, 16:10
Classé dans : Plus beaux bruits | 2011 | Musiquette
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Un de ces individus que charrie la foule l’autre jour est venu vers moi et m’a demandé un chemin. Encore un évènement qui mérite ici d’être consigné ! Car c'était la première fois, me semblait-il, en dix ans à traîner dans cette ville, que quelqu’un m’y adressait la parole...
J’ai rassemblé toute une brassée de dévouement (tant je tenais à secourir cet être rare !) [suite...]
J’ai rassemblé toute une brassée de dévouement (tant je tenais à secourir cet être rare !) [suite...]
Mise en ligne : dimanche 29 septembre 2013, 12:11
Classé dans : 1989 | Un schizoïde parade
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Mise en ligne : lundi 26 août 2013, 09:28
Classé dans : 1986 et avant | Chansonnette
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La force immense qui agit en moi
Agit sous une telle croûte
Que nul n'en pourra
Éviter les éclats
Blessants
Sentez la vitesse de mon sang
Passant dans mon regard
Mon sang va plus vite que le sang d'un fou
Mon sang veut fuir
Veut s'enfuir
J'entends les tambours dans la forêt
Ils sont cent et cent ensemble
Les tambours dans le cœur des oiseaux
Quand les oiseaux tremblent
La ruine descend en moi
Pierre après pierre
Ma maison s'écroule sur moi [suite...]
Agit sous une telle croûte
Que nul n'en pourra
Éviter les éclats
Blessants
Sentez la vitesse de mon sang
Passant dans mon regard
Mon sang va plus vite que le sang d'un fou
Mon sang veut fuir
Veut s'enfuir
J'entends les tambours dans la forêt
Ils sont cent et cent ensemble
Les tambours dans le cœur des oiseaux
Quand les oiseaux tremblent
La ruine descend en moi
Pierre après pierre
Ma maison s'écroule sur moi [suite...]
Classé dans : 1989
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