Elizabeth Bishop : Casabianca 
Love's the boy stood on the burning deck
trying to recite "The boy stood on
the burning deck." Love's the son
    stood stammering elocution
    while the poor ship in flames went down.

Love's the obstinate boy, the ship,
even the swimming sailors, who
would like a schoolroom platform, too,
    or an excuse to stay
    on deck. And love's the burning boy.


L'amour est ce garçon [suite...]
Mise en ligne : mardi 15 novembre 2011, 05:04
Classé dans : Traduction
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Premier jour du printemps 
Je vivais autrefois dans un village
Le Paradis Perdu
Près d'elle et de ses sœurs
Au bord d'un lac
La Mer À Perte De Vue

J'étais heureux dans ce village
Le Paradis Perdu
Je vivais dans la douceur
Pieds nus dans le lac
La Mer À Perte De Vue

[suite...]

Haïkou 
Du bâteau
ô
île
je lance
mon sâbot vers toî


En liberté 
Les hommes vraiment libres
sont reconnaissables
à ce qu'ils disent n'importe quoi.

Classé dans : 2011  |  Causeries
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Un hédoniste 
    L'observation de la vie animale est le grand plaisir de sa petite vie. Mais pas besoin de safari pour lui : un chien s'étirant béat sur son trottoir, deux amoureux qui se font des bisoux...
Mise en ligne : samedi 5 novembre 2011, 07:34
Classé dans : Meilleurs écrits  |  2011  |  Singes sous la pluie
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Cut ! 
    Ça ne peut plus continuer comme ça. Je ne mange plus, je ne dors plus, j'ai plus de migraine qu'une comédienne de boulevard à la cinq-centième représentation.
    Ça ne peut plus continuer comme ça. Déjà trois docteurs à qui je montre mon hostilité : ça ne peut plus durer.
    Demain je demande qu'on m'achève ; qu'on puisse enfin — procéder à l'autopsie.

(12 novembre 1996)

Mise en ligne : mercredi 2 novembre 2011, 07:42
Classé dans : Épigrammes  |  1996
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Promenade des singes sous la pluie 
    Quelques autres de mes zoeuvres sur un vieux site au rigolot disagne Internet des années 1990 :

Promenade des singes sous la pluie


Mise en ligne : lundi 31 octobre 2011, 08:42
Classé dans : Briques éparses  |  2011
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Sonnet 
En Irlande où je mange d'ultimes biscottes
Ayant claqué mon fric à me saouler la gueule
En des pubs surpeuplés où j'étais pourtant seul
Et saoulé mes tympans de musiques discotes

Je reste au plumar ceû qui au moins tout risque ôte
D'effusion monétaire et je lis au lit seul
La théory du quatorzain français vu d'Hull
(England) par un certain Euh... David H.T. Scott

À Dublin où je gringue en fait du chocolat
[suite...]
Mise en ligne : dimanche 30 octobre 2011, 06:47
Classé dans : Enfance du N  |  1986 et avant
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Souvenir de mes 17 ans 
Le monde est le monde et moi j'y vais seul – au monde
Tout le monde est au monde sauf moi – en dehors du monde !
Mon jeune âge s'amuse et moi je vais seul par les champs

La nature chante et moi j'y chante – faux
Jë në sôrê donnê dë nõ à aucune dë sê plantes
La nature foisonne et moi je vais seul par les champs

Mon chien esq il sait qu'il est chien d'aveugle – et de sourd
Je suis celui qui n'a de lien avec le monde – que mon chien.
Classé dans : 2004  |  Un schizoïde parade
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