Autrefois j'ai beaucoup souffert
Aujourd'hui je ne souffre plus guère
(Mais comme on dit : Je ne rêve plus guère
Je ne baise plus guère)
Quand je pense à tout ce que j'ai souffert
Totalement inutilement

Ce soir il ne pleut pas
Ce soir
                « tu n’es pas là »
Ce jour j’aurais
                              rêvassé
                                              un peu toute la journée
Ce soir reste plus rien à becter

Depuis que je suis « sorti de l’ombre »
j’aime la vie
                          « et même sous les bombes »

Et j’aime à être présent dans la rue à l’heure où la nuit tombe

    Les pires des normauxpathes sont les schizo refoulés.

    Depuis qu'on m'a amputé d'une moitié de la tête, ça va mieux. Je prends enfin les décisions que tout autre à ma place aurait pris. Du moins il me semble. C'est embêtant que ça ait tant de side effect...

Une corde au cou
Qu'elle vienne
Qu'elle vienne d'elle-même
Elle ne viendra pas

Je l'attendrai toute ma vie
Toute
Toute
Je vivrai jusqu'à la fin

Je n'ai pas besoin d'amour
Je n'ai besoin de rien
De rien
Vraiment de rien

(1er mai 1995)

« Dans la maison sans chaleur,
c’est là qu’on t’a appris ce rôle de robot.
Dans la maison sans chaleur,
là, enchaîné à ton malheur,
que tu demeures... »

« Si je n’avais pas eu un chien dans mon enfance
je crois que chrais aujourd’hui dans un asile d’aliéné... »

« (Dans la maison sans chaleur,
etc....) »

« Un temps j'ai cru pourtant,
ayant atteint les dix-huit ans,
que j’en avais fini
avec ces tant théoriques
père, mère, sœurs...
Mais voilà que des gens en lice
pour les mêmes héritages que toi
viennent te faire la morale au nez. »

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Le Démineur

Avancer dans le monde
en s'y oubliant
à tout bout du champ
que depuis qu'on y fut lancé
on y est condamnées
à n'y marcher que
comme sur des
z-œufs.

[suite...]