Marrants les gens
Marrant d'être fou et de regarder
Les gens
Marrant d'être fou et de regarder
Les gens
Tous les gens qui portent regard sur ma personne
tournent les yeux dégoûtés
Mon corps leur appartient, faut croire
Ils me demandent, faut croire
de supprimer de leur monde ce corps gênant
À part ça la vie est belle
Et c'est tant mieux.
tournent les yeux dégoûtés
Mon corps leur appartient, faut croire
Ils me demandent, faut croire
de supprimer de leur monde ce corps gênant
À part ça la vie est belle
Et c'est tant mieux.
Mise en ligne : lundi 14 mai 2012, 08:16
Classé dans : 2006 | Un schizoïde parade | Le malétant
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« Bonjour
vous êtes sur le répondeur du docteur Petit
Le docteur est en consultation
veuillez laisser votre message »
Je suis le tamagotchi du docteur Petit
Mon docteur
n'a jamais guéri personne
et c'est pourquoi personne
ne va jamais chez lui
Pourtant si tant est que personne
n'a jamais vu personne
entrer chez lui
ça ne devrait étonner personne
que personne
jamais n'en soit ressorti guéri ?
non ?
[suite...]
vous êtes sur le répondeur du docteur Petit
Le docteur est en consultation
veuillez laisser votre message »
Je suis le tamagotchi du docteur Petit
Mon docteur
n'a jamais guéri personne
et c'est pourquoi personne
ne va jamais chez lui
Pourtant si tant est que personne
n'a jamais vu personne
entrer chez lui
ça ne devrait étonner personne
que personne
jamais n'en soit ressorti guéri ?
non ?
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Le taureau je suis
dans la corrida
Je suis saoul
pourtant je n'ai rien bu
Je suis seul
mais tous nous sommes nés libres et égaux
Je ne peux pas me protéger
mais j'ai le droit de tuer le matador
Les jupes des femmes sont rouges et leurs jambes
sont caressées du vent
Riobamba, 7 août 1993
dans la corrida
Je suis saoul
pourtant je n'ai rien bu
Je suis seul
mais tous nous sommes nés libres et égaux
Je ne peux pas me protéger
mais j'ai le droit de tuer le matador
Les jupes des femmes sont rouges et leurs jambes
sont caressées du vent
Nous sommes tous seuls
nous sommes tous fous
Quelque peu
quelque part
Nous faisons tous des rêves : seuls
Nous aimons tous la vie : fous
Parlant tout seuls – dans le noir
Pensant tout haut – dans le silence
[suite...]
nous sommes tous fous
Quelque peu
quelque part
Nous faisons tous des rêves : seuls
Nous aimons tous la vie : fous
Parlant tout seuls – dans le noir
Pensant tout haut – dans le silence
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À quoi bon essayer de se frotter au monde
quand on y est si unique et si
isolé
de tout nuage ethnopsychosociologique
si opaque au reste du monde
cependant tellement cohérent
seul habitant
d'une permanente tristesse
seul habitué
à sa permanente tristesse
seul habité
de la permanente tristesse
quand on y est si unique et si
isolé
de tout nuage ethnopsychosociologique
si opaque au reste du monde
cependant tellement cohérent
seul habitant
d'une permanente tristesse
seul habitué
à sa permanente tristesse
seul habité
de la permanente tristesse
Le monde est le monde et moi j'y vais seul – au monde
Tout le monde est au monde sauf moi – en dehors du monde !
Mon jeune âge s'amuse et moi je vais seul par les champs
La nature chante et moi j'y chante – faux
Jë në sôrê donnê dë nõ à aucune dë sê plantes
La nature foisonne et moi je vais seul par les champs
Mon chien esq il sait qu'il est chien d'aveugle – et de sourd
Je suis celui qui n'a de lien avec le monde – que mon chien.
Tout le monde est au monde sauf moi – en dehors du monde !
Mon jeune âge s'amuse et moi je vais seul par les champs
La nature chante et moi j'y chante – faux
Jë në sôrê donnê dë nõ à aucune dë sê plantes
La nature foisonne et moi je vais seul par les champs
Mon chien esq il sait qu'il est chien d'aveugle – et de sourd
Je suis celui qui n'a de lien avec le monde – que mon chien.
Le poète maudit, avait besoin de trop d'affection de son vivant, pour que quiconque ose l'accueillir, dans sa bibliothèque intime.
[suite...]
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Je vis dans la tristesse
comme le marin
vit sur la mer
Je ne peux tenir sur un voilier La mer
m'est un immense espace mort J'ai besoin
de végétaux autour sinon je suffoque
[suite...]
comme le marin
vit sur la mer
Je ne peux tenir sur un voilier La mer
m'est un immense espace mort J'ai besoin
de végétaux autour sinon je suffoque
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Classé dans : Meilleurs écrits | 2012 | Un schizoïde parade
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