« Bonjour
vous êtes sur le répondeur du docteur Petit
Le docteur est en consultation
veuillez laisser votre message »
Je suis le tamagotchi du docteur Petit
Mon docteur
n'a jamais guéri personne
et c'est pourquoi personne
ne va jamais chez lui
Pourtant si tant est que personne
n'a jamais vu personne
entrer chez lui
ça ne devrait étonner personne
que personne
jamais n'en soit ressorti guéri ?
non ?
[suite...]
vous êtes sur le répondeur du docteur Petit
Le docteur est en consultation
veuillez laisser votre message »
Je suis le tamagotchi du docteur Petit
Mon docteur
n'a jamais guéri personne
et c'est pourquoi personne
ne va jamais chez lui
Pourtant si tant est que personne
n'a jamais vu personne
entrer chez lui
ça ne devrait étonner personne
que personne
jamais n'en soit ressorti guéri ?
non ?
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Ici on a qu’une mère
qu’un sou en poche et pas trop le cœur
On n’y connaît personne ici
on y est seul au monde un monde sans merci
Ici il faut que l’on y sue
toujours à chaudes larmes aussitôt que l’on court
Ici on n’y a qu’une issue
et c’est tout l’opposé de l’issue de secours
Ici on n’y a qu’une voix
et qu’un dimanche l’an de démocratie
[suite...]
qu’un sou en poche et pas trop le cœur
On n’y connaît personne ici
on y est seul au monde un monde sans merci
Ici il faut que l’on y sue
toujours à chaudes larmes aussitôt que l’on court
Ici on n’y a qu’une issue
et c’est tout l’opposé de l’issue de secours
Ici on n’y a qu’une voix
et qu’un dimanche l’an de démocratie
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Souvent pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes zoiseaux des mers,
Qui suivent, teints dolents, compagnons de voyage,
Les navires zumains sur les gouffres zamers.
Exilé sur un pont, oh mon Dieu ! qu'il est laid
Cet enfant de l'azur ! Qu'il est stupide ! Et veule !
L'un te l'agace au bec avec son brûle-gueule,
L'autre mime en boitant l'infirme qui volait...
Borné dans sa nature, infini dans ses voeux,
Le poête est aussi ce prince des nuées
Qui se présente au monde harcellé de huées,
Comme on voit Villepin s'arracher les cheveux
Tandis que Sarkozy le menace au kärcher :
Ses ailes de géant le gênant pour marcher.
Prennent des albatros, vastes zoiseaux des mers,
Qui suivent, teints dolents, compagnons de voyage,
Les navires zumains sur les gouffres zamers.
Exilé sur un pont, oh mon Dieu ! qu'il est laid
Cet enfant de l'azur ! Qu'il est stupide ! Et veule !
L'un te l'agace au bec avec son brûle-gueule,
L'autre mime en boitant l'infirme qui volait...
Borné dans sa nature, infini dans ses voeux,
Le poête est aussi ce prince des nuées
Qui se présente au monde harcellé de huées,
Comme on voit Villepin s'arracher les cheveux
Tandis que Sarkozy le menace au kärcher :
Ses ailes de géant le gênant pour marcher.
Mise en ligne : lundi 23 avril 2012, 21:00
Classé dans : 2006 | Figures imposées | Recyclages
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Elle avait les mains blanches, blanches,
Comme deux frêles branches
D'un aubier de mai ;
Elle avait les mains blanches, blanches
Et c'est pour ça que je l'aimais.
[suite...]
Mise en ligne : mercredi 11 avril 2012, 14:42
Classé dans : Chansonnette | Musicage
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Le taureau je suis
dans la corrida
Je suis saoul
pourtant je n'ai rien bu
Je suis seul
mais tous nous sommes nés libres et égaux
Je ne peux pas me protéger
mais j'ai le droit de tuer le matador
Les jupes des femmes sont rouges et leurs jambes
sont caressées du vent
Riobamba, 7 août 1993
dans la corrida
Je suis saoul
pourtant je n'ai rien bu
Je suis seul
mais tous nous sommes nés libres et égaux
Je ne peux pas me protéger
mais j'ai le droit de tuer le matador
Les jupes des femmes sont rouges et leurs jambes
sont caressées du vent
Mise en ligne : mercredi 11 avril 2012, 00:08
Classé dans : Vocalisation
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Shimonoseki, triste ferry-terminal. Je mange des bananes
Séchées, je suis sale, il n'y a personne, les murs sont
Sales, et tristes, il y a des distributeurs de Pepsi
(-Cola)
Timides.
Shimonoseki, chaque fois que j'y viens il pleut.
Et si je vous proposais, amateur de poëmes, deux ou trois
Rondelles de bananes séchées, [suite...]
Séchées, je suis sale, il n'y a personne, les murs sont
Sales, et tristes, il y a des distributeurs de Pepsi
(-Cola)
Timides.
Shimonoseki, chaque fois que j'y viens il pleut.
Et si je vous proposais, amateur de poëmes, deux ou trois
Rondelles de bananes séchées, [suite...]
Mise en ligne : mercredi 4 avril 2012, 19:57
Classé dans : Meilleurs écrits | Off Ze Road | 1987
2 commentaires | permalienk
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Ne redoute plus la chaleur du soleil,
Pas plus que du furieux hiver les rages ;
Tu as ta terrestre tâche achevée,
Rapatrié tu es, bien perçus tes gages :
Précieux gars et filles, tous et toutes ils doivent,
Tels les ramoneurs, partir en poussière.
Ne redoute plus le courroux du puissant,
Te voilà z-au delà des coups des tyrans ;
Souci n’aies plus du vêtement ni du manger ;
Pour toi le roseau équivaut le chêne :
Le roi, le savant, le médecin, ils doivent
Tous subir ce sort, partir en poussière.
[suite...]
Pas plus que du furieux hiver les rages ;
Tu as ta terrestre tâche achevée,
Rapatrié tu es, bien perçus tes gages :
Précieux gars et filles, tous et toutes ils doivent,
Tels les ramoneurs, partir en poussière.
Ne redoute plus le courroux du puissant,
Te voilà z-au delà des coups des tyrans ;
Souci n’aies plus du vêtement ni du manger ;
Pour toi le roseau équivaut le chêne :
Le roi, le savant, le médecin, ils doivent
Tous subir ce sort, partir en poussière.
[suite...]
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