Pas-trop-copain d'avant 
    Coup de fil. Tiens ? C'est Robert Poulidor. C'est ainsi que je l'ai toujours surnommé, car il est fils de paysan, comme moi et comme Raymond, et comme lui du centre de la France (ou de la région lyonnaise peut-être plutôt). Enfin voilà : cela fait 25 ans que nous avons quitté la même école d'ingénieur. Et certains veulent faire quelque chose pour fêter ça, en juin. Faire un bilan de l'itinéraire de chacun... Or comme il n'a pas trouvé d'email pour moi, ni de site Internet, ni de blog ni rien, il s'est permis de m'appeler.
    « Tu as monté une société de conseil ? Tu fais du conseil en informatique ? » (C'est en effet ce que dit l'annuaire.) « Euh oui, de temps à autre... » est ma réponse. Je n'ai guère été locace, probablement déplaisant. Je lui ai donné l'email.
    De son côté selon cet annuaire il est chef de projet dans une boîte fondée par deux autres anciens de l'école, et en employant plusieurs autres. Du conseil en informatique itou !
    Il a eu beau se moquer, leur web est plus difficile à trouver que mes traces sur le Net :

    Dolarisk est une société multi-sectorielle de conseils et de service, filiale du groupe Siema. Sa vocation première est d'accompagner les enterprises ainsi que les administrations, afin de développer leur efficacité et d'accroître leur excellence opérationnelle auprès des clients ou administrés, dans une approche synthétisant à la fois métier propre et néo-technologies cross-sectorielles. [suite...]
Mise en ligne : lundi 4 février 2008, 15:08
Classé dans : 2008  |  Traces  |  Chantier
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Quatrain de 08hqq 
lui
que les bonnes âmes veulent sauver
mais que les mauvaises âmes veulent noyer
mais les mauvaises âmes ont raison
Mise en ligne : mardi 29 janvier 2008, 23:01
Classé dans : 2008  |  Un schizoïde parade
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Dépossession Hotel 
Tout au bout de la ligne
le long du fleuve
il y a une maison et c'est
l'Hôtel de la Dépossession


Au sous-sol jadis on y vendait sa sueur
au rez-de-chaussée on y donne son sang
au troisième étage on y vend seulement
son intelligence
une partie de son âme

[suite...]
Mise en ligne : lundi 28 janvier 2008, 20:34
Classé dans : Lirismes  |  1998
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Nous étions bleus... 
Nous étions bleus
mais le monde était rouge
nous étions deux
mais ils étaient tous
à nous couver des yeux
et leurs yeux étaient rouges
comme les nôtres étaient bleus

Nous aimions les fleurs
et leurs odeurs
et le geste de les couper

Notre passion allait aux images
aux copies des paysages
à des étangs les reflétant

Le fleuve de la mort était noir
[suite...]
Mise en ligne : lundi 28 janvier 2008, 19:06
Classé dans :   |  1989
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l aykù inuit dü jùr 


a bobo distriqt
bùlãG ô mM lünèt
qE michL õfrè


Mise en ligne : dimanche 27 janvier 2008, 20:22
Classé dans : Épigrammes  |  Figures imposées  |  2008
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Eu-mong ze oui-nurse 
    NEW YORK (AFP) - Le jeune acteur australien Heath Ledger, 28 ans, un des deux héros du film Le secret de Brokeback Mountain, a été retrouvé mort mardi dans un appartement de Manhattan.

    Aucune idée de qui c'était, mais moi-même, 46 ans, acteur de mon propre second rôle dans une comédie scénarisée au jour le jour, j'ai retrouvé mon propre corps ce matin dans mon lit, dans un appartement bas-montmartrois, – encor vif.
Mise en ligne : mercredi 23 janvier 2008, 10:20
Classé dans : 2008  |  Traces
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C'est de l'inuit : laj dëpyèr 
èllizè tünbibl éjéqùtè
düròqènròl sürmõwòqman
énùzétyõ ërëãsãbl
dãsevagõ

èlétèbèl qòm1cha
èlsétirè èlsòmnolè èlchãtonè
ãchosèt sürlevelùr delabãqèt
jënsèpa sqèlpùvè èméãmwa
qèlqilüzyõ
mènùzétyõ ërëãsãbl
dãsevagõ
[suite...]
Mise en ligne : mardi 22 janvier 2008, 00:14
Classé dans : Proses insensées  |  1987
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Les Poux 
    Je m'y attendais. Il a fait tomber son litre du banc. Et d'un segment de quai jonché de fragments de verre ! Et d'un banc de métro inutilisable pour la journée !
    Point positif : ça l'a réveillé. Nous allons peut-être nous déplacer ? Car cette station est vraiment trop sinistre. Quelle heure est-il ? Onze heure peut-être, ou midi. Mais Michel a l'engourdissement si facile...
    Une rame s'annonce. C'est bon. Il a le temps de réunir ses deux sacs, le pochon plastique où il renferme son sac de couchage, et le rouge avec ses autres affaires. Nous entrons. Je m'installe le plus loin possible. Ce n'est pas qu'il me fasse honte — plus grand chose ne m'importe — mais j'aime tout autant me délivrer du regard des gens, regard de pitié (oh le pauvre... avoir échoué près d'une telle ordure...).
    L'ordure se trouve un strapontin. Il est allé loger son encombrant cadavre près d'un petit monsieur. Un petit monsieur avec une barbichette et un duffle-coat rouge et noir. Celui-ci ne bronche pas. Il a pourtant un long nez. Dans une telle situation, la plupart des gens se trouvent une autre place ou se mettent debout. Les plus délicats font mine d'avoir à descendre à la prochaine, où ils sautent dans une rame voisine. Mais le petit monsieur barbichu fait comme si de rien n'était — enfin, il se pousse quand même à la limite de son strapontin, pour laisser à l'encombrant cadavre l'espace nécessaire à son faisandage. Hé, le monsieur, tu as remarqué le citoyen d'à-côté ? Tu te laveras les cheveux ce soir ?
    Un humaniste, peut-être. [suite...]
Mise en ligne : mardi 15 janvier 2008, 22:41
Classé dans : Causeries  |  1994
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Voilà qui s'annonce bien 
Bah un jour je mourrai et,
wouf !
tout d'un coup tous ces problèmes seront résolus !
Mise en ligne : samedi 12 janvier 2008, 00:10
Classé dans : 2008  |  Épigrammes
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