Tu t'es tue un jour.
(C'est ce qu'il fallait faire...)
Tu n'as plus répondu à mes lettres.
(Mes lettres ne peuvent que stupéfaire...)
Tu m'as laissé tomber sans explication.
(Rien n'a jamais d'explication...)
Mais pourquoi as-tu négligé en partant
de prendre une masse et de m'assommer ?
Et de me fracasser le crâne comme un œuf de Pâques...
Je t'en veux.
Je t'en voudrai toute ma vie.
(C'est ce qu'il fallait faire...)
Tu n'as plus répondu à mes lettres.
(Mes lettres ne peuvent que stupéfaire...)
Tu m'as laissé tomber sans explication.
(Rien n'a jamais d'explication...)
Mais pourquoi as-tu négligé en partant
de prendre une masse et de m'assommer ?
Et de me fracasser le crâne comme un œuf de Pâques...
Je t'en veux.
Je t'en voudrai toute ma vie.
Le sage vit dans un monde où les trois-quarts de ses congénères passent leurs journées à mettre sur le dos des autres leur propre incapacité. Où voulez-vous qu'il aille ?
Mise en ligne : vendredi 25 janvier 2019, 15:33
Classé dans : 2018 | Causeries
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Le véganisme vient combler un besoin fondamental de l’être humain hystérique, besoin qu'un simple régime végétarien serait loin de satisfaire : la mortification. (Je ne devrais pas faire ce genre de blagues.)
Mise en ligne : vendredi 25 janvier 2019, 15:25
Classé dans : 2018 | Épigrammes
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À toute nouvelle
mauvaise réflexion sur ma vie
j’ai maintenant cette réplique :
« Plus le temps passe et plus mes jours
sont jours de tristesse. »
Je crois que ça devrait en fermer
plus d'une boîte à camembert.
mauvaise réflexion sur ma vie
j’ai maintenant cette réplique :
« Plus le temps passe et plus mes jours
sont jours de tristesse. »
Je crois que ça devrait en fermer
plus d'une boîte à camembert.
Mise en ligne : dimanche 30 juillet 2017, 16:04
Classé dans : 2014 | Causeries
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Peu de gens, te dis-tu, parviendraient à te comprendre.
... Ton personnage serait plus digne d’efforts de compréhension que tes poèmes ?
... Ton personnage serait plus digne d’efforts de compréhension que tes poèmes ?
Les hommes dans la société
comme les pierres dans le mur...
Quelqu'un qui se tient bien,
ne pas dire qu'il sait se tenir :
il est bien tenu...
Si un être n'est pas hystérique
il n'est pas libre.
comme les pierres dans le mur...
Quelqu'un qui se tient bien,
ne pas dire qu'il sait se tenir :
il est bien tenu...
Si un être n'est pas hystérique
il n'est pas libre.
Bob le boulanger
du quartier bobo
a les mêmes lunettes
que Michel Onfray
et à Canal Bio
la moindre étagère
splendit comme un vers
de Philippe Muray
du quartier bobo
a les mêmes lunettes
que Michel Onfray
et à Canal Bio
la moindre étagère
splendit comme un vers
de Philippe Muray
Hier au supermarché, une femme parlait toute seule. Mon monde est merveilleux quand des folles y traînent.
(Toute seule ? Pas plutôt à son portable ?)
« Les moutons c'est bien des ovins ? », s'exclama-t-elle devant une barquette de merguez.
« Ouh ouh !... ... C'est à vous que je parle !
— Oui. »
Elle devait chercher un amant, à cette heure de début d'après-midi. Mais une folle qui parle toute seule à mon plaisir suffit.
(Toute seule ? Pas plutôt à son portable ?)
« Les moutons c'est bien des ovins ? », s'exclama-t-elle devant une barquette de merguez.
« Ouh ouh !... ... C'est à vous que je parle !
— Oui. »
Elle devait chercher un amant, à cette heure de début d'après-midi. Mais une folle qui parle toute seule à mon plaisir suffit.
Mise en ligne : vendredi 22 janvier 2016, 08:47
Classé dans : 2007 | Causeries
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Mon jardin secret
c’est moi, c’est ma personnalité
c’est là où je « m’esprime » pleinement
là où je suis « moi-même »
libéré de toute convention sociale
heureux en un mot...
Mon jardin secret
ceux qui en ont un jour franchi l’enceinte
se sont sentis monter l’angoisse
ont senti les étrangler une tristesse noire
et ça m’a laissé bouche bée
— et ils ont tôt pris leurs jambes à leur cou !...
Mon jardin secret
c’est mon dernier refuge
il n’y a que là où j’arrive à rire
(ou sourire) vraiment.
Bref je déprime pas mal
no comment...
c’est moi, c’est ma personnalité
c’est là où je « m’esprime » pleinement
là où je suis « moi-même »
libéré de toute convention sociale
heureux en un mot...
Mon jardin secret
ceux qui en ont un jour franchi l’enceinte
se sont sentis monter l’angoisse
ont senti les étrangler une tristesse noire
et ça m’a laissé bouche bée
— et ils ont tôt pris leurs jambes à leur cou !...
Mon jardin secret
c’est mon dernier refuge
il n’y a que là où j’arrive à rire
(ou sourire) vraiment.
Bref je déprime pas mal
no comment...
Classé dans : 1995 | Causeries
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