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Ce n'était qu'un jour d'été
Je t'avais apporté des roses
Rien de plus qu'un jour d'été
mais où nous nous apprîmes
des choses
Rien qu'un jour d'été
qu'une glace au Jardin des Plantes
et que nos deux ombres dans le soir qui rentrent
chez soi
Rien qu'un jour d'été
rien que toi et moi
Nous allâmes au cinéma
et puis
chacun chez soi
Et je t'ai dit [suite...]
Je t'avais apporté des roses
Rien de plus qu'un jour d'été
mais où nous nous apprîmes
des choses
Rien qu'un jour d'été
qu'une glace au Jardin des Plantes
et que nos deux ombres dans le soir qui rentrent
chez soi
Rien qu'un jour d'été
rien que toi et moi
Nous allâmes au cinéma
et puis
chacun chez soi
Et je t'ai dit [suite...]
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Dehors il y a du soleil.
Ce n'est rien qu'un soleil
mais les humains le regardent
et après ça ils chantent
Je ne sais pas du soleil.
Je sais la mélodie de l'ange
et le sermon brûlant
de l'ultime vent.
Je sais crier jusqu'à l'aube
quand la mort s'allonge dénudée
sur mon ombre.
Je pleure en dessous de mon nom.
J'agite des mouchoirs dans la nuit et des bateaux assoiffés de réel dansent avec moi.
J'occulte des clous
pour bafouer mes rêves malades.
Dehors il y a du soleil.
Je me vêts de cendre.
Ce n'est rien qu'un soleil
mais les humains le regardent
et après ça ils chantent
Je ne sais pas du soleil.
Je sais la mélodie de l'ange
et le sermon brûlant
de l'ultime vent.
Je sais crier jusqu'à l'aube
quand la mort s'allonge dénudée
sur mon ombre.
Je pleure en dessous de mon nom.
J'agite des mouchoirs dans la nuit et des bateaux assoiffés de réel dansent avec moi.
J'occulte des clous
pour bafouer mes rêves malades.
Dehors il y a du soleil.
Je me vêts de cendre.
Mise en ligne : samedi 1 septembre 2012, 12:40
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Ne redoute plus la chaleur du soleil,
Pas plus que du furieux hiver les rages ;
Tu as ta terrestre tâche achevée,
Rapatrié tu es, bien perçus tes gages :
Précieux gars et filles, tous et toutes ils doivent,
Tels les ramoneurs, partir en poussière.
Ne redoute plus le courroux du puissant,
Te voilà z-au delà des coups des tyrans ;
Souci n’aies plus du vêtement ni du manger ;
Pour toi le roseau équivaut le chêne :
Le roi, le savant, le médecin, ils doivent
Tous subir ce sort, partir en poussière.
[suite...]
Pas plus que du furieux hiver les rages ;
Tu as ta terrestre tâche achevée,
Rapatrié tu es, bien perçus tes gages :
Précieux gars et filles, tous et toutes ils doivent,
Tels les ramoneurs, partir en poussière.
Ne redoute plus le courroux du puissant,
Te voilà z-au delà des coups des tyrans ;
Souci n’aies plus du vêtement ni du manger ;
Pour toi le roseau équivaut le chêne :
Le roi, le savant, le médecin, ils doivent
Tous subir ce sort, partir en poussière.
[suite...]
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Tais tes larmes, à ma mort, tout de suite
quand le sinistre glas qui aura suivi mon corps
assez aura le monde informé de ma fuite
d'un monde vil vers l'immonde Ver plus vil encor.
Oui, jamais, si tu relis ces lignes, n'y va chercher
cette mienne main qui les traça, car, tellement t'aimant,
je voudrais hors de ton doux songe être arraché,
plutôt que d'alors penser à moi ne t'aille attristant.
Encore une fois : si ton œil tombe sur ces vers,
quand moi je serai fondu peut-être avec la glaise,
ne va pas même mon pauvre nom distraire :
non : que notre amour avec ma vie se taise ;
car je crains trop que le monde sage, entendant ta plainte,
ne t'aille railler, et par ma faute, ma vie éteinte.
[suite...]
quand le sinistre glas qui aura suivi mon corps
assez aura le monde informé de ma fuite
d'un monde vil vers l'immonde Ver plus vil encor.
Oui, jamais, si tu relis ces lignes, n'y va chercher
cette mienne main qui les traça, car, tellement t'aimant,
je voudrais hors de ton doux songe être arraché,
plutôt que d'alors penser à moi ne t'aille attristant.
Encore une fois : si ton œil tombe sur ces vers,
quand moi je serai fondu peut-être avec la glaise,
ne va pas même mon pauvre nom distraire :
non : que notre amour avec ma vie se taise ;
car je crains trop que le monde sage, entendant ta plainte,
ne t'aille railler, et par ma faute, ma vie éteinte.
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Ils sont à table
Ils ne mangent pas
Ils ne sont pas
dans leur assiette
Elle est derrière
leur tête
Ils ne mangent pas
Ils ne sont pas
dans leur assiette
Elle est derrière
leur tête
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Love's the boy stood on the burning deck
trying to recite "The boy stood on
the burning deck." Love's the son
stood stammering elocution
while the poor ship in flames went down.
Love's the obstinate boy, the ship,
even the swimming sailors, who
would like a schoolroom platform, too,
or an excuse to stay
on deck. And love's the burning boy.
L'amour est ce garçon [suite...]
trying to recite "The boy stood on
the burning deck." Love's the son
stood stammering elocution
while the poor ship in flames went down.
Love's the obstinate boy, the ship,
even the swimming sailors, who
would like a schoolroom platform, too,
or an excuse to stay
on deck. And love's the burning boy.
L'amour est ce garçon [suite...]
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ô
île
je lance
mon sâbot vers toî
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Boucle et barre la porte car
un vent fou nous assiège
Nos âmes sont au mieux ce soir si
ce logis les protège
Alors que tout au dehors de nous est
fou comme brume et neige
Horace est là près d'Homère
et Platon, entre eux deux, siège
Et de même Tully est ouvert à la page
de nos années de collège
quand toi et moi ignar' étions z-encore et
fous comme brume et neige
[suite...]
un vent fou nous assiège
Nos âmes sont au mieux ce soir si
ce logis les protège
Alors que tout au dehors de nous est
fou comme brume et neige
Horace est là près d'Homère
et Platon, entre eux deux, siège
Et de même Tully est ouvert à la page
de nos années de collège
quand toi et moi ignar' étions z-encore et
fous comme brume et neige
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