Réalisation 
Gare Saint-Lazare
un escalier
plonge dans le métro
comme vers sa tombe

À mi-chemin
(mi-profondeur)
l'homme est debout
lourd pardessus
lunettes d'aveugle
fixant le vide

À ses pieds un lourd vieux magnéto
un haut-parleur
diffusent en boucle :


« Quand les amants entendront
Cette chanson c'est sûr ma belle
Ils pleureront... »

« Cette chanson » est uniquement construite sur dix verbes
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Mise en ligne : jeudi 6 septembre 2012, 09:22
Classé dans : 1997  |  Singes sous la pluie  |  Chantier
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Poème pour beaucoup pleurer 
Dans un verger d'oranges
Être soi-même la plus belle orange
Dans son écorce d'orange
Être caressée de la main par la cueilleuse d'oranges
Être humée
Par le vent des tropiques
N'en avoir que faire mais se savoir contenir toute
La divine substance

(3 novembre 1997)

Classé dans : Lirismes  |  1997
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Minime #140883 
empêtré dès le lange
emmuré jusqu'au marbre
Homme
Singe
déchu
nostalgïeux des Arbres

Classé dans : Figures imposées  |  1997
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Train de nuit 
Magnifique
comme un homme saoul
qui vous offre à boire

Gwendal
donne son cours de breton
comme un chanteur de blues

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Mise en ligne : lundi 24 novembre 2008, 22:51
Classé dans : Héritage des P  |  1997
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Train Clifdeen–Paris Nord 
Je prends ce train
chaque lundi matin
et lui y monte
en cette gare de lointaine banlieue
sans doute tous les jours
(Mais aujourd'hui, il s'est assis à côté de moi !)

Je suis plongé dans un livre
sur les « Chansons de Toiles du treizième siècle »
Lui, a déjà ouvert
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Mise en ligne : jeudi 20 mars 2008, 20:34
Classé dans : Singes sous la pluie  |  1997
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