Le seul Fantôme que jamais je vis
Était vêtu de Mousselines – absolument ! –
Il allait sans sandale au pied –
Marchait comme des flocons de neige –
Son Allure – silencieuse comme un Oiseau –
Mais rapide – comme un Chevreuil –
Ses manières, bizarres, hybrides –
Voire comme d'un Druide –
Sa conversation – rare –
Son rire – comme la Brise
S'allant mourir en Fossettes
Parmi les Haies pensives –
Notre entretien – fut bref –
Tant moi je l'intimidais –
Or Dieu me garde de regarder en arrière –
Depuis ce Jour terrible !
Était vêtu de Mousselines – absolument ! –
Il allait sans sandale au pied –
Marchait comme des flocons de neige –
Son Allure – silencieuse comme un Oiseau –
Mais rapide – comme un Chevreuil –
Ses manières, bizarres, hybrides –
Voire comme d'un Druide –
Sa conversation – rare –
Son rire – comme la Brise
S'allant mourir en Fossettes
Parmi les Haies pensives –
Notre entretien – fut bref –
Tant moi je l'intimidais –
Or Dieu me garde de regarder en arrière –
Depuis ce Jour terrible !
The only Ghost I ever saw
Was dressed in Mechlin -- so --
He wore no sandal on his foot --
And stepped like flakes of snow --
His Gait -- was soundless, like the Bird --
But rapid -- like the Roe --
His fashions, quaint, Mosaic --
Or haply, Mistletoe --
His conversation -- seldom --
His laughter, like the Breeze --
That dies away in Dimples
Among the pensive Trees --
Our interview -- was transient --
Of me, himself was shy --
And God forbid I look behind --
Since that appalling Day!
Aller plus loin : http://www.americanpoems.com/poets/emilydickinson/10226
Mise en ligne : lundi 12 avril 2010, 20:42
Classé dans : Traduction
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