Roman familial du chien 
    Le chien est un métis du loup et du chacal. Au moral comme au physique, en proportions variables, clébards comme toutous possèdent des caractères de ces deux ancêtres.
    Mais il faut dépasser ses gènes (et ses gênes, et ses gens, et ses géhennes) : pour rester le meilleur ami de l'homme, un bon chien doit s'efforcer de faire aboyer le loup qui est en lui, et de faire taire (ou d'enterrer) le chacal.
    C'est déjà ce que pensait Diogène le Cyrénaïque, si on en croit les écrits fragmentaires que diverses traductions arabes nous ont fait parvenir.

    Faire aboyer son loup.
    Faire taire son chacal.
    Tout est là.

    À moins que ça ne soit l'inverse.

    À y bien réfléchir, même si cela peut paraître paradoxal, c'est peut-être mieux l'inverse.

    Il faudrait relire Diogène le Cyrénaïque.
    (On ne relit jamais assez Diogène le Cyrénaïque ; on le confond même avec Diogène le Sinoque, quand ça n'est pas avec Diogène Laërce.)

    - Quoique : pourquoi un chien devrait-il rester le meilleur ami de l'homme ?
Mise en ligne : lundi 8 juin 2009, 12:26
Classé dans : Proses insensées  |  2009

Commentaire de Seb (http://huggyhome.over-blog.com/) :
Surtout s'il reçoit des coups de bottes sous la table...
mardi 9 juin 2009, 18:36

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