Noter le pluriel en français oral 
    La dernière réforme de l'orthographe préconise de marquer les pluriels par ajout systématique d'un « s » final, y compris aux mots empruntés (des scénarios) et aux composés comportant un trait d'union (un presse-papier, des presse-papiers). (Tant qu'à faire écrire des gazs, des bonuss ?)
    Un « s » qui ne se prononcera jamais et ne fera donc que renforcer le fossé entre écriture et prononciation. Comment faire comprendre à l'oral que ce qui s'écrit presse-papiers est un pluriel (dans une dictée ou pour dire le nom d'un ouvrage) : prèss-pa-pié-èss ? prèss-pa-pié-o-plu-riel ?
    Il serait mieux d'autoriser voire de recommander : des presse-papier, des scénario, des euro (ce dernier préconisé par certains, d'ailleurs). Du moins quand ce s n'a rien d'étymologique.
    Et carrément d'autoriser de ne pas marquer le pluriel des noms et des adjectifs : des personne...

    Un autre problème, pour transcrire une poésie orale, est de noter les ambigüités (qui peuvent être voulues ou subies, destinées ou non à être éclaircies). Pour ma part, j'ai bien envie d'utiliser le caractère « * »...

    Petit exemple qui ne casse pas grand chose (et illustre d'autres petites inventions graphiques, dont je pourrê (dont l'auteur pourrais ou pourra) reparler ici :
        Soleil* triste*
        Seul oeil glauque qui
        Soliloque
        Salë* cloque*
        Seule* et glauque*
        Salë* [lok]*
        Seul oeil triste

Mise en ligne : lundi 23 mars 2009, 09:20
Classé dans : 2009  |  Briques éparses  |  Chantier

je ne sais pas moi je calcule rien du tout

ça vient comme s'est les fautes qu'est-ce que cela fait

ça se corrige après

c'est comme un tableau toute retouche c'est fichu !


Rêveuse au bord de l'eau

Rêveuse au bord de l'eau
Tendrement soucieuse,
Entends chanter tes yeux
L'ajonc et le bouleau.

Admire le tableau
Naïf où amoureuse
Parcelle de mes voeux
Parlant de renouveau

Pènètre-toi du charme,
Sens monter une larme
Qui viendrait de ton coeur
Comment règle bonheur

A ce printems qui muse
Joie éparses et langueur
Tumultueuse candeur
Souris , petite et muse.

Attendant ainsi assise
Raillant l'hypocrisie.

2010
Marie-Lise EHRET
mardi 13 juillet 2010, 11:51

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