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Tout au bout de la ligne
le long du fleuve
il y a une maison et c'est
l'Hôtel de la Dépossession
Au sous-sol jadis on y vendait sa sueur
au rez-de-chaussée on y donne son sang
au troisième étage on y vend seulement
son intelligence
une partie de son âme
Tout au bout de la ligne
le long du fleuve
il y a une maison et c'est
l'Hôtel de la Dépossession
Nos surveillants sont du genre
totalement incompétents
cependant ils ont quelque chose
d'irremplaçable :
ils ont tenu
et depuis leur naissance
de très lourdes liasses
très très près
de leur cœur
Rien que pour ça
les banquiers qui nous emploient les estiment
les aiment même
comme leurs propres enfants
Et ce sont eux donc qui nous
« dépossèdent »
de notre travail
Il leur faut des heures pour
y apposer leur lourde signature
des jours et des jours
pour l'épurer
de la moindre de nos traces
Tout au bout de la ligne
le long du fleuve
l'Hôtel de la Dépossession
Si tu te l'achètes un jour ton...
révolver...
(admettons que t'y arrives !...)
ça n'est pas à moi de te dire
ce que tu en feras
tu verras...
par toi-même...
(... « Hôtel de la Dépossession » !
quesque tu n'as pas encore été inventer !)
Si tu t'achètes un jour ton révolver
eh bien
... tu le jetteras dans le fleuve
sans doute
et quesse ça peut foutre ?
(N¥, 3 février 1998. Dédié à Jérôme Kermachine !)
le long du fleuve
il y a une maison et c'est
l'Hôtel de la Dépossession
Au sous-sol jadis on y vendait sa sueur
au rez-de-chaussée on y donne son sang
au troisième étage on y vend seulement
son intelligence
une partie de son âme
Tout au bout de la ligne
le long du fleuve
il y a une maison et c'est
l'Hôtel de la Dépossession
Nos surveillants sont du genre
totalement incompétents
cependant ils ont quelque chose
d'irremplaçable :
ils ont tenu
et depuis leur naissance
de très lourdes liasses
très très près
de leur cœur
Rien que pour ça
les banquiers qui nous emploient les estiment
les aiment même
comme leurs propres enfants
Et ce sont eux donc qui nous
« dépossèdent »
de notre travail
Il leur faut des heures pour
y apposer leur lourde signature
des jours et des jours
pour l'épurer
de la moindre de nos traces
Tout au bout de la ligne
le long du fleuve
l'Hôtel de la Dépossession
Si tu te l'achètes un jour ton...
révolver...
(admettons que t'y arrives !...)
ça n'est pas à moi de te dire
ce que tu en feras
tu verras...
par toi-même...
(... « Hôtel de la Dépossession » !
quesque tu n'as pas encore été inventer !)
Si tu t'achètes un jour ton révolver
eh bien
... tu le jetteras dans le fleuve
sans doute
et quesse ça peut foutre ?
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Classé dans : Lirismes | 1998